Messieurs, vous voulez relancer le pouvoir d'achat ?
* Commencez par voter un texte de loi (supprimant tous les interdit bancaires), tous ces gens sont fichés par votre faute, je m"explique:
* Il y a trop de taxes pour vous payez le luxe dont vous bénéficiez.
* tous les jours ont se ruinent, on est de plus en plus pauvres et c'est de votre faute.
* Faire baisser le prix des voitures, carburant, immobilier etc...
Et commencez par faire des économies vous mêmes, montrez l"exemple.
Le chef du gouvernement s'est de nouveau livré mardi à un exercice périlleux : expliquer que le gouvernement doit faire "des économies partout" sans évoquer un plan de rigueur. Exercice difficile alors que les prévisions de croissance molle limitent la poursuite des réformes. François Fillon a rappelé sur France Inter que Nicolas Sarkozy s'était engagé pendant la campagne présidentielle à "geler les dépenses publiques pendant cinq ans". "C'est ce qu'on met en œuvre", a-t-il expliqué. Interrogé sur les économies budgétaires que le gouvernement entend réaliser, François Fillon a prévenu: "Tout le monde doit faire un effort".
Le Premier ministre n'a pas voulu dire, comme il l'avait fait il y a six mois, que la France est en "faillite" mais a rappelé que cela faisait 33 ans que le pays n'avait plus voté un budget en équilibre et estimé que cette situation ne pouvait pas durer. "C'était une image qui a eu l'avantage de frapper les esprits et de faire comprendre la situation", a-t-il estimé. Il a une nouvelle fois souligné que "des choses vont mieux", comme l'emploi, la consommation des ménages qui "continue d'augmenter". "Nous avons des atouts pour faire face" à la crise internationale, a-t-il ajouté. Le chef du gouvernement a toutefois cité aussi "la situation historique" de la France avec ses "déficits" et "un certain immobilisme".
Le RSA "pas enterré", les 41 ans de cotisations confirmés
François Fillon a assuré que le projet de Revenu de solidarité active (RSA) n'était pas "enterré" mais qu'il était pour l'instant "trop coûteux". "Pour l'instant ce projet présenté par Martin Hirsch est un projet qui a deux inconvénients : il est coûteux, de l'ordre de 2 à 3 milliards d'euros, et puis il conduit à diminuer la Prime pour l'emploi pour un très grand nombre de Français", a-t-il dit. "Il y a d'autres alternatives", a-t-il ajouté. Le RSA, qui doit inciter les personnes en assistance à reprendre un travail, est en expérimentation depuis quelques mois et "l'objectif c'est d'essayer de le généraliser en 2009", a précisé le Premier ministre.
François Fillon a confirmé le passage à 41 ans de la durée de cotisation pour les retraites. "[...] Il s'agit régulièrement d'ajuster le système de retraite avec le passage à 41 ans qui est prévu par la loi", a-t-il dit. Les discussions en cours avec les syndicats s'inscrivent dans ce cadre, a-t-il ajouté en parlant de "rendez-vous qui était prévu depuis 2003". Les syndicats s'opposent à l'allongement à 41 ans de la durée de cotisation dans le privé et la fonction publique.
Pour François Fillon, "ce n'est pas une question de ne pas être négociable, la question c'est que si on ne le fait pas soit on accumule de la dette, (cela veut dire que nos enfants n'auront pas de retraite), soit on diminue le niveau des pensions - aujourd'hui je n'ai pas compris que c'était ce que demandaient les Français". Il a ajouté que l'à-valoir de 200 euros sur le minimum vieillesse promis en février par Nicolas Sarkozy serait comme prévu versé en avril. "Une discussion est engagée sur le minimum vieillesse qui va augmenter de 25% sur les cinq ans qui viennent", a-t-il ajouté.
Tibet/Villiers-le-Bel : excuses de l'ambassade de Chine |
François Fillon a indiqué mardi que l'ambassadeur de Chine en France avait "présenté ses excuses" après les propos d'un représentant de son ambassade comparant les violences au Tibet aux violences urbaines de novembre 2007 à Villiers-le-Bel. "On n'a pas laissé faire", a affirmé le Premier ministre sur France Inter. Le 26 mars, Qu Xing, numéro deux de l'ambassade de Chine à Paris, avait comparé sur Europe 1 les violences qui ont fait officiellement une vingtaine de morts au Tibet à une série d'arrestations menée en février par la police à Villiers-le-Bel. "Il y a quelques mois à Villiers-le-Bel il y a eu des émeutes. 1.000 policiers ont été envoyés à Villiers-le-Bel pour une petite ville de 26.000 habitants", avait-il affirmé. Interrogé pour savoir si la Chine accepterait l'envoi éventuel d'une mission de l'ONU enquêter au Tibet, il avait répondu : "est-ce que vous laisseriez une mission des Nations unies pour voir ce qui s'est passé à Villiers-le-Bel ?" |